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interview - portrait

publiée le 07 juillet 2025

© Jeanne Élima

Jeanne Élimahumoriste
& auteure

Jeanne  Élimahumoriste
& auteure

© Jeanne Élima

Jeanne Élima est une humoriste & auteure française actuellement en tournée avec son tout premier one-woman-show intitulé "Grande Fille", dont elle est l'auteure et la metteure en scène.

Avec une énergie débordante, Jeanne raconte, chante et danse son adolescence mouvementée dans les années 2000 au sein d'une famille qu'elle décrit comme "allumée" et dépeint ses rencontres avec des personnages aussi fantasques qu'attachants. Au fil de ce flashback délirant, Jeanne nous fait participer à la quête d'identité qui l'a accompagnée pendant des années : "Qui suis-je ? Ou plutôt qui voudrais-je être ? Et surtout, comment faire pour grandir quand on est déjà si grande ?"

 

Pour 1MÊTRE90, Jeanne a accepté de se confier sur son parcours, au travers du vécu de sa grande taille : 1m81

Retour sur son enfance, les douze cm qu'elle a pris en un an, ses rêves de professions, ses premiers pas dans le métier et le jour où elle a eu le déclic d'écrire son propre one-woman-show.

 

Confidences également sur le genre de situations de 'grand·e·s' qui l'irritent au quotidien !

La scène offre cette liberté de pouvoir s'exprimer, de verbaliser des choses à un public en attente de recevoir cela. Vu sous un autre angle, être sur scène, c'est aussi une manière d'obtenir une forme de reconnaissance, de légitimité dans le regard des autres. L'exposition aux critiques devient constructive. Et puis, quand on a une réelle envie de construire et de proposer une création artistique, on prend le risque qui va avec !...

enfance

 Quelle enfant étiez-vous ? 

Jeanne Élima : « J'étais une enfant ni timide, ni extravertie, j'étais un peu comme tout le monde… : dans la 'norme' ! (sourire) 
Par-contre, j'ai eu très tôt cette appétence assez affirmée pour la vie d'artiste : j'aimais beaucoup chanter, danser avec les copines. Avant de savoir marcher, je chantais déjà tout le temps ! J'ai grandi dans une famille nombreuse, ce qui impliquait aussi de savoir se faire entendre, de s'affirmer et développer un caractère un peu fort ! 
» 

 

 Quand avez-vous pris conscience de votre taille ? 

Jeanne Élima : « Alors, j'ai grandi d'un coup à l'adolescence ; de mon mètre 68, j'ai atteint 1m80, soit douze centimètres en un an… J'ai pris conscience de l'évolution de ma taille quand j'ai dépassé ma grande sœur de quatre ans de plus. J'étais en 6-ème et elle en 3-ème. C'est à ce moment-là que je me suis dit : "Ouh là, je vais être très grande !" »

 

 La grande taille était-elle 

 un sujet de conversation en famille ? 

Jeanne Élima : «  Non, puisque mes frères et sœurs ainés étaient grands eux aussi. Mon père mesure 1m82, ma mère 1m73, mon grand frère 1m96, j'ai une sœur d'1m78 et une autre qui fait "exception" avec son mètre 62 ! (rires) 
Non, je dirais que ce qui me tracassait avant-tout, c'était plutôt ma maigreur. J'étais une "brindille" comme on dit… Physiquement, j'avais tendance à avoir une posture extérieure comme intérieure d'ailleurs très renfermée. La pratique de la danse et du cirque m'ont permis de m'ouvrir, de travailler ma posture et de dégager mon diaphragme aussi. Mais j'avais cette difficulté à faire face à ce paradoxe quand les profs nous disaient : "On respire, on se tient droit, on respire, imaginez que vous avez attaché un fil au-dessus de votre tête qui vous grandit quand on tire dessus." Moi je n'avais pas envie de de me tenir droite ! En danse, quand on nous faisait faire des battements de jambes à la barre, ces fameux coups de pieds qui partent vers l'arrière, la prof qui passait à côté ne manquait jamais de prévenir les autres qu'il fallait faire attention à mes jambes pour ne pas s'en prendre une. 
Le lycée a été d'ailleurs la période où j'ai le plus mal vécu mon corps. Il y avait … J'entendais beaucoup de réflexions désagréables parce que j'étais très fine et plus grande que tout le monde. Après, la plupart de ces critiques en elles-mêmes n'étaient pas forcément formulées avec une volonté de me blesser ; la majorité étaient juste formulées maladroitement. Mais le fait que ce soit constamment, il y a eu une période où je trouvais vraiment cela souvent très lourd et là j'en ai parlé avec mes parents. Je me souviens qu'un jour où vraiment excédée, j'avais 18-19 ans, je leur ai reproché violemment de ne pas avoir voulu que je bénéficie d'un traitement hormonal durant l'adolescence ! Mais aujourd'hui, j'ai su faire de ma taille une force.
 »

 

 Quels étaient vos rêves ? 

Quand avez-vous su que vous vouliez 
 monter sur scène ? 


Jeanne Élima :  « J'ai su très tôt que je voulais être sur scène. Enfant, mon premier rêve était de devenir chanteuse, le second, guide-touristique interprète ! Je m'imaginais parler différentes langues et voyager… Après le BAC, j'ai fait une FAC de langues étrangères : je parle espagnol, anglais, allemand et également japonais !
À 20 ans, je suis partie vivre avec mon compagnon en Espagne, mon pays de cœur, où vit une partie de ma famille. Et comme mon premier rêve était d'être chanteuse, j'ai passé un concours pour intégrer un conservatoire public de comédies musicales. J'avais trente heures de cours par semaine, de chant, de danse, de théâtre, d'expression scénique … J'étais passionnée par cet univers artistique, un vrai coup de foudre ! »

 

 

 Ce qui peut paraître paradoxal puisque 
 qu'à 18-19 ans, le regard que les gens 
 portaient sur vous vous complexait !? 

 

Jeanne Élima : « Oui c'est un vrai, c'est un vrai paradoxe !... (rires) J'étais effectivement gênée qu'on me regarde, mais l'envie d'être sur scène était beaucoup plus forte car même si je savais que les gens allaient inévitablement me regarder, je savais aussi qu'ils viendraient avant-tout pour m'écouter ! La scène offre cette liberté de pouvoir s'exprimer, de verbaliser des choses à un public en attente de recevoir cela. Vu sous un autre angle, être sur scène, c'est aussi une manière d'obtenir une forme de reconnaissance, de légitimité dans le regard des autres. L'exposition aux critiques devient constructive. Et puis, quand on a une réelle envie de construire et de proposer une création artistique, on prend le risque qui va avec !... C'est aussi intéressant pour une 'grande' timide comme je le suis en dehors de la scène, de se rendre compte, de prendre conscience de la place que notre corps prend, de découvrir comment on peut parvenir à l'exploiter positivement jusqu'à en ressentir le besoin physique d'occuper l'espace, d'épouser la scène ! »

métier

 Votre spectacle autobiographique, 
 "Grande Fille", est un spectacle d'humour.
Comment, sortie d'un conservatoire de comédies musicales, 
 vous êtes-vous orientée vers ce registre ? 


Jeanne Élima : « Mes débuts sur les planches, en 2010, j’avais la vingtaine, ont plutôt été synonymes de déceptions et de désillusions car j'ai découvert que ma taille serait un réel problème pour décrocher des rôles dans des comédies musicales ou dans des pièces de théâtre dramatique. 

La réalité du métier est cruelle : une femme ne peut faire douze cm de plus qu'un homme ou que le reste de la troupe, d'ailleurs. Sur scène, il faut une homogénéité des tailles entre les comédiens pour avoir un effet de groupe "harmonieux"... À moins que le metteur en scène puisse justifier pourquoi la comédienne est plus grande que le comédien pour tenir un rôle, c'est chose impossible et inexistant.
Au théâtre, tu peux être une personne petite ou en surpoids ou avec une "gueule cassée", il y a des rôles qui existent. Quand tu es très grande, bien que féminine, les rôles n'existent pas.

Pour l'anecdote, lorsque j'ai été prise pour jouer mon premier rôle dramatique, c'était pour jouer un officier nazi d'une pièce de Bertolt Brecht. Le metteur en scène, qui m'avait choisie, m'avait dit "c'est parfait, tu es parfaite, tu fais peur avec ta taille, l'uniforme et tout, ce sera parfait !..." 
Moi qui suis plutôt féminine et qui aime l'être, j'ai - sur le moment - vraiment mal vécu son manque de tact. Je me souviens m'être dit : "Ok, à l'avenir, je serais donc tout le temps reléguée à jouer des rôles masculins ?… " 
Aujourd'hui, avec le recul, ce rôle-là a été vraiment très intéressant à faire, mais sur le moment, cela a été très dur à vivre. On me renvoyait une nouvelle fois à mon corps d'une tête de plus.

Donc à cette période de ma vie, j'ai vécu cette double déception : aucun avenir ni au théâtre, ni dans les comédie musicales. J'’aurais peut-être pu tenter la chanson mais je n’avais pas l’impression d’avoir une voix assez interessante, et puis j’adorais l’esprit de troupe, de groupe, de mises en scènes variées, chanter, danser, jouer la comédie, le fait qu'ensemble quelque chose se passe, et en même temps chacun peut avoir son moment solo…

J'ai aussi couru un temps les castings pour faire du mannequinat, sauf qu'on me disait que je devais perdre du poids ! Moi l'ancienne brindille, je n'en avais vraiment  pas envie, mais je me disais que c'était peut-être un moyen qui me permettrait d'accéder aux planches … Donc, j'en ai fait un peu, mais je n'ai pas tenté plus que ça, un peu découragée à cause de l'environnement. 
Pendant dix ans, j'ai donc mis toute cette vie artistique plutôt de côté, je ne me suis pas trop acharnée à décrocher des rôles, on va dire.

C'est à 30 ans que j'ai eu le déclic. J'habitais toujours en Espagne et, à l'occasion d'une pièce de théâtre destinée à un public d'enfants, je jouais le rôle d'une sorcière, d'une marâtre. Ces derniers étaient effrayés et leurs parents, eux, se marraient ! Ça fonctionnait bien et ça me plaisait beaucoup et c'est à ce jour-là que j'ai pris conscience de mon potentiel comique. 
Mes potes me le disaient souvent, pourtant, que j'étais toujours drôle dans ma façon de leur raconter des anecdotes, mais là c'était un public qui ne me connaissait pas que j'arrivais à faire rire. Grâce à ce rôle aussi, j'ai compris que je pouvais jouer avec ma taille et m'éclater à travers une gestuelle, etc. 

Après m'être séparée de mon compagnon, je suis revenue vivre en France, j'ai repris le théâtre, fais un passage au Cours Florent, suivis des ateliers ici et là … C'est en cherchant sur Internet des ateliers en rapport avec les clowns, que j'ai découvert un stage de stand up organisé par la mairie de Paris. J'y ai participé et là j'ai eu gros coup de cœur pour la discipline !

Mon premier sujet a été "Je suis grande" et l'exercice a été libérateur ! Je me suis dit : "C'est fou, moi qui, toutes ces années, priais pour être petite !", me répétant : "Si seulement j'avais pu faire quelques centimètres de moins !"… Là, ma taille devenait un sujet intéressant, un avantage, une particularité physique et "expressive" à exploiter. .
Pour m'exercer, j'ai fait beaucoup de passages dans des comédies clubs. J'ai joué mon texte de cinq minutes plusieurs fois par semaine pour l'améliorer, trouver le bon rythme, les bons mots, la bonne expression, faits et refaits jusqu'à ce que ça fonctionne …
Après le "stand" up est très codifié, on est soit debout, sois assis sur une chaise haute, jouer un personnage est possible sur que sur quelques secondes. Moi j'avais besoin de bouger sur scène ! J'ai donc décidé d'écrire un spectacle complet pour le jouer au théâtre.

Cela fait un an que je joue mon spectacle "Grande fille" ; le titre est à double sens. Mais seule l'introduction évoque ma 'grande' taille. Le sujet de fond traite de l'adolescence, de mon adolescence où j'ai tout voulu faire plus vite que les autres de mon âge !…  » (sourire)

fierté

 Au regard de votre parcours,

 auriez-vous un sentiment de fierté 
 ou d'accomplissement à nous partager ? … 


Jeanne Élima : « Je dirais que je suis satisfaite du fait que ce métier m'apporte cette possibilité d'évoluer dans un environnement où j'ai la chance d'être moi-même ; c'est-à-dire que je peux tout dire, tout mettre au niveau de l'écriture et aussi jouer sur l'expression corporelle et c'est vraiment beaucoup de satisfaction personnelle de pouvoir concilier ces deux arts. Aujourd'hui, j'éprouve une mini-fierté de me dire : j'ai écrit, créé et mis en scène un spectacle à la fois vivant et très visuel.  
Et c'est d'ailleurs en le jouant que je me rends compte à quel point le corps participe à l'expression, à la verbalisation de mes textes, tout autant que la voix. J'ai créé un tout. Et je suis contente de pouvoir faire cela, d'en être arrivée là, d'être en paix avec mon choix de vie et en paix aussi avec ma taille ! (rires) Je l'ai apprivoisée et, par le biais de la scène, j'en ai fait une force ! Oui, je suis vraiment heureuse d'avoir réussi à monter ce spectacle,, d’avoir la chance de le jouer et l’occasion de continuer à apprendre à me connaître et à connaître ce métier au fil des représentations.
»

 

 

 Spectacle pour lequel, vous avez déjà reçu plusieurs prix, on peut les citer ? 

 

Jeanne Élima : « Oui, c'est vrai. On peut, oui, parce que c'est très gratifiant et à la fois motivant. Côté pro, j'ai reçu le prix du concours d'humorsites de Saint-Mandé. Côté public, le prix de "casting.fr" et celui du 11-ème Festival de l’humour organisé par le Comité d’Animation de Mesnils-sur-Iton. » (sourire)

 

 

Un spectacle, on le fait vivre plusieurs années, comment souhaitez-vous le faire grandir ? 

 

Jeanne Élima : « Mon objectif pour 2026 serait de le jouer dans des salles plus grandes. Partir en tournée, aussi, me plairait beaucoup car j'aime tout le package qu'offre ce métier : les émotions, les rencontres, les déplacements, les lieux, etc.
Et je me dis pourquoi pas le jouer un jour aussi en Espagne, pour la communauté francophone dans un premier temps, puis en espagnol éventuellement par la suite… Mais cela demandera, outre la langue, un gros travail d'adaptation sur les textes par rapport aux références, aux blagues, à la culture, … On ne peut pas traduire littéralement… Mais oui, c'est une vision possible de l'évolution du spectacle, que je garde parmi mes objectifs ! »

quotidien

 En dehors de la scène, 
 quel est votre quotidien, 
 votre rythme d'écriture, par exemple ? 


Jeanne Élima : « C'est le gros bordel ! (rires) Non, je ne sais pas s'il faut l'écrire comme ça !... C'est tellement aléatoire en fait !... Je n'ai pas de semaine type. Avant de me lancer à fond dans ce métier, j'avais un travail d'assistante médicale, puis un théâtre m'a donné l'opportunité de monter sur scène, j'ai écrit mon spectacle un mois avant. Je ne travaille pas dans l'urgence 'dangereuse', de dernière minute, mais dans l'urgence stimulante. Je fais chaque jour en fonction de ce qui m'attend dans les jours suivants. 

Par exemple mardi prochain, je joue dans un comédie club où la scène est plus grande que celle sur laquelle j'ai l'habitude de jouer alors d'ici mardi, je vais répéter chez moi, écrire et adapter un peu mes déplacements, ma gestuelle, mes chorégraphies et tester la musique qui accompagnera ces moments sur scène … (rires) Sachant que je peux rester quatre heures sur un son de Sean Paul pour n'en garder que les quelques secondes qui illustreront mon texte ! 
Donc, je n'ai pas vraiment d'horaires, ma seule rigueur est quand je suis sur scène. Pour écrire, je ne vais pas me réserver une plage horaire, derrière une table et un ordi comme beaucoup le font. Pour ma part, je travaille mes textes dans mon salon, je parle à voix haute, m'enregistre, ajuste, les fais évoluer en fonction des échéances qui me sont donner, de mes deadlines et des opportunités qui se présentent aussi. 

Et puis je bouge ! Je gigote vraiment beaucoup ! (rires) Cela tient de mon expérience des comédies musicales … Mon spectacle est vraiment très physique, mon corps est visible, à lui seul il est un personnage ! 
Et pour autant, je n'ai pas l'impression de prendre beaucoup de place - je suis une petite parmi les grandes qui lisent votre magazine - mais j'en prends beaucoup. En fonction des lieux où je me produis, il y a des scènes où, si je lève de bras, je touche le plafond, alors j'en joue. Mais il m'arrive aussi d'avoir des scènes qui me pénalisent et où je sais que je ne pourrais pas avoir ma mise en scène, mon jeu habituel faute de place. 

À part cela le métier implique de gérer aussi toute la partie administrative : les mails, les droits d'auteur, la prospection de théâtres, la communication sur les dates, etc. C'est la partie moins marrante !... » (sourire)

 

 

 Quelles problématiques du quotidien  des 'grands' vous irritent ou inspirent ? 

Jeanne Élima : « Oh, tous les jours, je trouverais matière à enrichir mon spectacle si je le voulais. Que ce soient des réflexions sur la taille venant d'inconnu·e·s ou même venant de proches, celles-là je pense que ce sont les pires ! J'ai dans mon entourage une copine qui est lourde… Je dois la voir quatre fois par an et, à chaque fois, elle me fait la blague : "Putain, t'as encore grandi géant vert" ; elle me fatigue… 

Les proches parfois ne se rendent pas compte que ça blesse. 

Après, ça m'est déjà arrivé, j'avoue, de remettre des gens en place, surtout les jours où je suis de mauvaise humeur ! (rires)
Quand j'exerçais le métier d'assistante médicale, une nouvelle collègue m'a balancé un jour : "C'est fou, avec toi, on va pouvoir ouvrir les placards en hauteur sans peiner, si on a besoin on te demande, hein ?!" J'ai répondu avec un ton appuyé et un regard noir : "Ah bon ? T'es sûre ?" Ça l'a marquée autant que moi. Après, il y a aussi des hommes sont mal à l'aise avec les femmes plus grandes, ça se ressent dans leur attitude.

Ce qui me frappe surtout, ce sont les formats / dimensions de certains objets du quotidien. Par exemple, le matériel de puériculture est vraiment adapté qu'aux femmes de taille 'standard' ! Quand j'ai eu mon fils, j'ai voulu acheter une poussette 'canne' basique, vendue 70 euros en grande surface, je n'en ai pas trouvé une dont la hauteur des poignets étaient adaptés à ma taille, donc pas adaptés aux hommes ! Comme si les fabricants associaient leurs usages réservés qu'aux femmes. Un homme de plus d'1m80 ne pourrait pas pu les manier. C'est comme les plans de travail des cuisines, forcément tous trop bas, donc très cliché ! C'est encore la femme dans les foyers qui cuisine donc leurs dimensions standards ne peuvent être que très basse ! »

actualité

Jeanne Élima sera au Festival d'Avignon du 05 au 26 juillet prochains, à la Comédie d'Avignon à 19h40
(relâche les 8, 15, 22 juillet)

Et de septembre à décembre 2025  au  Théâtre Le Bout à Paris
(6, rue Frochot - 75009 - lebout.com)

 

Retrouvez ses dates de tournées et des captations vidéos de ses spectacles sur ses réseaux sociaux, que voici :

Instragram d'Édouard Deloignon    Facebook d'Édouard Deloignon    YouTube d'Édouard Deloignon

 remerciements 

Merci, Jeanne d'avoir accepté cette interview et confié vos photographies pour l'illustrer 😉

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